Au cours des 10 dernières années, nous avons, cherché à transformer les entreprises face aux changements culturels et technologiques de notre époque. L’entreprise a créé – et souvent en faisant venir quelqu’un de l’extérieur – des directions de la transformation. Les cursus universitaires ont emboité le pas et créé les Masters qui préparent à ces futures Directions.
Why not. Par contre, peut-être y a-t-il un angle mort dans ces propositions et cet angle mort pourrait être notre rapport au temps.
Transformer c’est reconnaitre un retard par rapport à un référentiel actuel,
Recréer c’est être totalement disponible au présent.
Transformer c’est réagir,
Recréer c’est agir.
Transformer c’est vouloir un futur à partir d’un passé,
Recréer c’est partir du présent et écouter le nouveau qui cherche à émerger.
Transformer c’est planifier un demain,
Recréer c’est se synchroniser.
Transformer c’est dire « je sais ce qu’il faut faire/transformer »,
Recréer c’est reconnaitre que l’on ne sait pas.
Transformer c’est de l’ordre de la reproduction des schémas passés,
Recréer de l’ordre du nouveau.
Transformer c’est partir d’une vision mécaniste de l’entreprise,
Recréer c’est voir que l’entreprise est un organisme vivant à part entière.
Le temps est à la transformation ou à la RECREATION ? L’enjeu est-il de définir une stratégie avec l’espoir de récupérer « un retard » ou d’apprendre à être en résonance avec son environnement dans l’instant ?
La transformation est indispensable puisqu’elle permet de soigner le symptôme généré par un manque de clarté vis-à-vis de son environnement à un moment donné. Par contre le schéma mental qui sous-tend vouloir transformer est de l’ordre de « ce que vous faites n’est pas suffisamment bien, c’est vouloir quelque chose que les autres ont et que j’ai peur de ne pas avoir, c’est j’ai peur de ne pas réussir à m’adapter ». C’est un jeu de comparaison de l’égo.
Adresser la cause du problème, aller à la racine, implique des gouvernances totalement à l’écoute de l’eco-système. Cet apprentissage ne se trouve dans aucun livre, aucune formation, aucun diplôme. Il implique un autre rapport au temps et au faire. Il implique de la disponibilité, une forme de tranquillité.
L’enjeu n’est pas dans le faire mais dans l’écoute du nouveau en émergence.
Au cours des 10 dernières années, nous avons, cherché à transformer les entreprises face aux changements culturels et technologiques de notre époque. L’entreprise a créé – et souvent en faisant venir quelqu’un de l’extérieur – des directions de la transformation. Les cursus universitaires ont emboité le pas et créé les Masters qui préparent à ces futures Directions.
Why not. Par contre, peut-être y a-t-il un angle mort dans ces propositions et cet angle mort pourrait être notre rapport au temps.
Le temps est à la transformation ou à la RECREATION ? L’enjeu est-il de définir une stratégie avec l’espoir de récupérer « un retard » ou d’apprendre à être en résonance avec son environnement dans l’instant ?
La transformation est indispensable puisqu’elle permet de soigner le symptôme généré par un manque de clarté vis-à-vis de son environnement à un moment donné. Par contre le schéma mental qui sous-tend vouloir transformer est de l’ordre de « ce que vous faites n’est pas suffisamment bien, c’est vouloir quelque chose que les autres ont et que j’ai peur de ne pas avoir, c’est j’ai peur de ne pas réussir à m’adapter ». C’est un jeu de comparaison de l’égo.
Adresser la cause du problème, aller à la racine, implique des gouvernances totalement à l’écoute de l’eco-système. Cet apprentissage ne se trouve dans aucun livre, aucune formation, aucun diplôme. Il implique un autre rapport au temps et au faire. Il implique de la disponibilité, une forme de tranquillité.
L’enjeu n’est pas dans le faire mais dans l’écoute du nouveau en émergence.