« 𝐉𝐞 𝐬𝐮𝐢𝐬 » est une parole que seul un humain peut exprimer. Cette parole exprime notre qualité spécifique d’être humain. Comment peut-on octroyer cette qualité d’être à une machine ?
Ce n’est pas de l’IA qu’il faut avoir peur. C’est, comme toujours, de ce que nous humains, sommes capables de faire avec les outils que nous créons.
Ici, le danger, c’est laisser affirmer qu’une IA est un humain. L’IA fait ce pour quoi elle a été programmée. C’est une machine. Elle n’est pas. Elle ne sera jamais.
L’opportunité ? se re-concentrer sur ce qui est la spécificité de l’être humain = LA PAROLE.
Notre parole est le bien le plus précieux que nous ayons. Elle exprime qui nous sommes. Elle peut notre permettre de dessiner un monde harmonieux ou un enfer.
Notre époque se targue de placer l’humain au cœur de son système managérial. OK alors développons, entrainons, encourageons, une parole impeccable c’est-à-dire qui vise juste. Une parole ou les mots ont un sens.
Par exemple Quand je prône la bienveillance, j’ai le courage de poser ma parole même si cela peut générer une confrontation. Bienveillance n’est pas synonyme de « je n’ose pas dire, j’ai peur de vexer ». Quand je dis Why (simon sinek) je dis pour quoi et non pourquoi, Quand je dis sens, je ne dis pas « mon avis, mon opinion », j’exprime une émergence, une résonance, une cohérence, Quand je dis Ressource Humaine, j’assume ma vision que l’humain est une ressource au service d’une productivité etc …
Une équipe efficace a tous les outils qu’il faut pour bien travailler mais d’abord et avant tout, elle maitrise l’art de la parole. Elle a vu que l’enjeu n’est pas le débat mais le dialogue. Et comme elle maitrise la parole, elle maitrise le silence et son amie l’écoute.
La parole est notre bien commun d’humain le plus précieux. Préservons le parce que « Mal nommer les choses ajoute au malheur du monde » – Albert Camus
J’hésite avec « Je parle donc je suis » comme titre de ce billet d’humeur. Oui ce billet reflète mon humeur.
A l’autre bout du téléphone, une voix synthétique « 𝐽𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑀𝑎𝑡ℎ𝑖𝑙𝑑𝑒, 𝑣𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑎𝑔𝑒𝑛𝑡 𝑣𝑖𝑟𝑡𝑢𝑒𝑙 𝑑𝑜𝑡𝑒́ 𝑑’𝐼𝐴. 𝐸𝑛 𝑞𝑢𝑜𝑖 𝑝𝑢𝑖𝑠-𝑗𝑒 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑖𝑑𝑒𝑟 ? »
« 𝐽𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑀𝑎𝑡ℎ𝑖𝑙𝑑𝑒, 𝑣𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑎𝑔𝑒𝑛𝑡 𝐼𝐴 » … comment est-ce possible ?
« 𝐉𝐞 𝐬𝐮𝐢𝐬 » est une parole que seul un humain peut exprimer. Cette parole exprime notre qualité spécifique d’être humain. Comment peut-on octroyer cette qualité d’être à une machine ?
Ce n’est pas de l’IA qu’il faut avoir peur. C’est, comme toujours, de ce que nous humains, sommes capables de faire avec les outils que nous créons.
Comme vous l’avez peut-être déjà vu, en chinois, le mot crise se compose de deux idéogrammes : danger et opportunité.
Ici, le danger, c’est laisser affirmer qu’une IA est un humain. L’IA fait ce pour quoi elle a été programmée. C’est une machine. Elle n’est pas. Elle ne sera jamais.
L’opportunité ? se re-concentrer sur ce qui est la spécificité de l’être humain = LA PAROLE.
Notre parole est le bien le plus précieux que nous ayons. Elle exprime qui nous sommes. Elle peut notre permettre de dessiner un monde harmonieux ou un enfer.
Notre époque se targue de placer l’humain au cœur de son système managérial. OK alors développons, entrainons, encourageons, une parole impeccable c’est-à-dire qui vise juste. Une parole ou les mots ont un sens.
Par exemple
Quand je prône la bienveillance, j’ai le courage de poser ma parole même si cela peut générer une confrontation. Bienveillance n’est pas synonyme de « je n’ose pas dire, j’ai peur de vexer ».
Quand je dis Why (simon sinek) je dis pour quoi et non pourquoi,
Quand je dis sens, je ne dis pas « mon avis, mon opinion », j’exprime une émergence, une résonance, une cohérence,
Quand je dis Ressource Humaine, j’assume ma vision que l’humain est une ressource au service d’une productivité
etc …
Une équipe efficace a tous les outils qu’il faut pour bien travailler mais d’abord et avant tout, elle maitrise l’art de la parole. Elle a vu que l’enjeu n’est pas le débat mais le dialogue. Et comme elle maitrise la parole, elle maitrise le silence et son amie l’écoute.
La parole est notre bien commun d’humain le plus précieux. Préservons le parce que « Mal nommer les choses ajoute au malheur du monde » – Albert Camus